• Le Vendémiaire, sous-marin englouti depuis 104 ans a été retrouvé!

    Une équipe de plongeurs d'Omonville-la-Rogue est parvenue à retrouver l'épave du Vendémiaire, sous-marins coulé en juillet 1912. Il était introuvable depuis.

    Cela faisait 104 ans qu'il reposait dans les profondeurs du Raz Blanchard, sans que personne ne parvienne à le retrouver. Aucune tentative de chasseurs d'épaves n'avait permis de localiser. Pas plus que les études de fonds marins, réalisées dans la zone pour l'implantation d'hydroliennes. Le Vendémiaire, sous-marin français coulé en 1912 lors d'un exercice, restait introuvable.

    "Nous avons pensé aux marins"

    Voici dix ans qu'une équipe de plongeurs d'Omonville-la-Rogue s'était fixée comme objectif de l'explorer en premier. Mercredi 10 août, Matthias Dufour, Nicolas Hick, Nicolas Giffaut et Karl Villain y sont parvenus, à 70 m de profondeur. "Nous avons fait un gros coup, réalisait Matthias Dufour, quelques jours après la découverte. C'est une très grosse satisfaction et beaucoup d'excitation. Paradoxalement, en arrivant au niveau de la brèche, nous avons aussi pensé aux marins qui y sont restés".

    24 marins perdent la vie

    Avec lui, le Vendémiaire a emporté vers le fonds tout son équipage, 24 personnes. En exercice au large de Cherbourg, où il a été construit, le sous-marin de classe Pluviôse percute inexplicablement le Saint-Louis, un cuirassé qui a plus tard pris part à la première guerre mondiale. La trouvaille des plongeurs de la Hague a une portée historique. "L'épave n'est pas coupée en deux, contrairement à ce que l'on pensait, a constaté Matthias Dufour. Il y a juste une brèche, mais il n'y avait aucune chance que les marins s'en sortent".

    Un nouveau challenge

    Les quatre passionnés n'ont pu explorer l'épave, qui repose sur sa quille, qu'une dizaine de minutes. Suffisant pour parcourir toute la longueur de la coque. Sous leurs yeux, un paradis pour plongeur. Prise dans les courants du Raz Blanchard, l’embarcation est restée propre, les algues n'ont pas pu s'y développer. Rapidement, l'équipe organisera une nouvelle expédition, notamment pour prendre des photographies. "Nous allons certainement être contactés par des associations d'anciens sous-mariniers, pour que les familles puissent se recueillir", prévoit le moniteur de plongée qui est aussi cartographe à Rennes Métropole. L'équipe repartira ensuite en quête d'une nouvelle épave, l'U-151 qui repose aussi quelque part au large du Cotentin.

    « L’EAA rencontre les responsables de la commission Pêche européenneLe 19 AOUT 2013 : ARRÊTÉ PRÉFECTORAL N° 81/2016 »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :